Dans un monde de plus en plus conscient des impacts environnementaux et sociaux, la provenance des produits que nous consommons prend une importance capitale. Mais comment cette information influence-t-elle réellement nos habitudes d’achat ? C’est ce que nous allons explorer dans cet article.
Nous analyserons les différentes façons dont la connaissance de l’origine d’un produit peut affecter notre décision d’achat, qu’il s’agisse de préoccupations éthiques, écologiques ou simplement de qualité. Préparez-vous à découvrir comment votre panier d’épicerie pourrait être le reflet de vos valeurs et convictions personnelles.
MIF Expo : Le salon du « Made in France » met en lumière les industries locales
Le MIF Expo, le salon dédié au « Made in France« , se tiendra à Paris du 9 au 12 novembre. Attendant près de 100 000 visiteurs, l’événement vise à valoriser les industries locales. Pour sa douzième édition, le salon accueillera un millier d’exposants, une nette progression par rapport aux 70 participants de la première édition en 2012.
Parmi eux, des artisans venus de toute la France et des startups innovantes comme Floatee, récompensée pour son t-shirt anti-noyade. Des entreprises relançant la production locale de skates ou d’électroménager seront également présentes.
Les motivations d’achat du « Made in France » : une question de génération et de valeurs
Les raisons qui poussent les consommateurs à privilégier le « Made in France » sont diverses et varient en fonction des générations. Les jeunes, sensibles aux questions environnementales, sont attirés par l’idée de circuits courts et d’une production plus respectueuse de la planète.
Leur parents, quant à eux, voient dans ces achats un moyen de préserver l’emploi sur le territoire national. Enfin, pour les personnes plus âgées, choisir des produits fabriqués en France est souvent synonyme de sauvegarde des savoir-faire traditionnels, explique Fabienne Delahaye, fondatrice du salon MIF Expo.
La part du « Made in France » en baisse dans la demande intérieure
Selon l’Insee, la proportion de produits « fabriqués en France » dans la consommation intérieure a diminué de 11 points entre 1965 et 2019, passant de 89 % à 78 %. Cette tendance est encore plus marquée pour les produits manufacturés, dont la part a chuté de 82 % à 38 % sur cette même période.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce phénomène, notamment la mondialisation des échanges et la concurrence internationale. Cette évolution pose des défis importants pour l’industrie locale qui doit se réinventer pour rester compétitive.